Vous aimez vous raconter des histoires ? Vous appréciez les ambiances creepy à la Stephen King, et même voyons plus grand, les films d’horreur et de science fiction de la culture pop des années 80 ? Oserai-je chuchoter le nom de « Stranger things? » Alors, sans aucun doute, Greenville 1989 est fait pour vous !
Un jeu d’ambiance coopératif
Greenville 1989 est un jeu coopératif narratif d’horreur. Ça fait beaucoup de mots mais rien de compliqué : chaque joueur incarne un rôle, celui d’un.e. adolescent.e qui habite une petite ville américaine isolée à la fin des années 80. On tue l’ennui entre jeux de rôle, cinéma de coin et soirée bowling. La vie donc assez monotone, jusqu’à ce que l’on se retrouve tous projetés dans une Greenville alternative remplie de phénomènes paranormaux super creepy !
Les joueurs vont cheminer dans ce monde cauchemardesque, représenté par des cartes magnifiques. Chacun débute avec une carte prise au hasard et s’inspire des détails de son visuel pour raconter aux autres où il se trouve. Il explique ensuite quelles sont ses intentions face à cette situation. Il peut vouloir fuir, se battre, rentrer dans un bâtiment ou en sortir, chercher un moyen de locomotion ou quelqu’un. Les possibilités sont multiples et c’est justement ses intentions qui vont permettre aux autres de joueurs de choisir la prochaine carte, celle de la suite de son histoire.
Quand l’histoire fait l’immersion
On tisse ainsi son histoire. Et d’ailleurs, plus on développe sa narration, plus le jeu est bon. Il est possible de donner un caractère à son personnage, un accent, un vocabulaire spécifique, un tic de langage. On peut aussi inventer la nature des liens qui unissent chaque joueur. Tout cela rend l’expérience de jeu beaucoup plus immersive. Alex a souhaité « essayer » de tuer mon personnage, oui dans un jeu coopératif, donc… tout est permis dans son imagination !
Une fois que chacun a décrit sa situation (sa carte) et son intention, le Guide (le maître du jeu qui change d’ailleurs à chaque tour) pioche des cartes et associera secrètement chacune d’entre elles à un joueur. Son rôle sera de faire correspondre au mieux les intentions des joueurs avec les cartes tirées. Et bien sûr, il ne pourra plus parler avec le reste du groupe.
Les autres joueurs devront ensuite deviner ses associations. Il se présentera ensuite deux cas de figure. Si l’association joueur/carte est bonne, le joueur en question récupère la carte et continuera son histoire en s’y appuyant. Dans le cas inverse, il progressa sur l’une des pistes du Passage vers l’Autre Monde qui se situe sur le plateau de jeu. Vous vous doutez bien que ça, c’est très mauvais ! Mais dans cette « chute », il est possible de récupérer des objets apportant des bonus ou des aides.
Un jeu ultra immersif grâce à des visuels d’une beauté renversante
Le pitch de départ fait tout de suite penser à la série Stranger Things. Mais le jeu va bien au-delà. Les visuels sont inspirés d’un grand nombre de références de films d’horreur, de romans de SF et de pop culture des années 80 et 90. Ghost Buster, Cthulhu, Shining, Freddy, ou même Thriller de Mickael Jackson… à chaque tirage de cartes, on s’amuse à deviner les sources d’inspiration tout en s’émerveillant de la qualité du graphisme. Ces superbes illustrations sont de David Sitbon, qui réalise la part graphique de tous les jeux de la maison d’édition Sorry we are French.
Par contre, notez bien que le jeu est à la limite du gore, donc adressé à un public averti et adulte. Ce n’est pas du tout un jeu familial. C’est plutôt un jeu d’ambiance à jouer idéalement un soir de pleine lune dans sa cave, à la lueur des bougies et bien sûr avec une bande son appropriée… et puis c’est bientôt Halloween…
Bien meilleur et bien plus immersif que Mysterium et Dixit
Greenville 1889 est un jeu coopératif, donc soit tout le monde gagne, soit tout le monde perd. Pour sortir de ce monde horrifique vainqueurs, il faut que chaque joueur récupère 4 cartes. Par contre, si un joueur atteint la dernière case de l’un des trois Passages vers l’Autre Monde, c’est game over.
Greenville 1989 sublime le principe des jeux qui consiste à déduire la pensée des autres par l’intermédiaire d’images oniriques. La part narrative implique beaucoup plus chaque joueur, mais aussi le groupe entier qui se s’est glissé progressivement dans un vrai cauchemar.
Sorry we are french sort actuellement une suite : Paris 1889. Vous franchissez un portail magique, et hop, vous voilà dans la Ville Lumière 100 ans plus tôt. Apparemment, une secte vénère une Abomination et l’équilibre entre les forces du bien et du mal est menacée. Le principe est le même : raconter son histoire par l’intermédiaire de cartes, et en plus, il s’agira d’avancer sur un plateau et de sauver le monde. Chronique à suivre bientôt…
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