OPERATION BALKAN QUEST FACTORY ESCAPE GAME

Un game master investi dans son rôle et une salle bourrée d’humour.

Une salle complexe qui peut surprendre (mais on a quand même aimé ça).

Nous avons été missionnées pour l’ Opération Balkans par Quest Factory. Encore une fois, l’avenir de la planète est en jeu. Une source d’énergie infinie, un truc vraiment moche si elle tombe entre des mains malveillantes. Je me suis toujours demandée si c’était épuisant d’être WonderWoman et de sauver des gens constamment (et ce même, dans un escape game). Hé bien oui, ce n’est pas facile. Sachez-le.

brief escape game

Un escape game avec des surprises scénaristiques

Plusieurs particularités rendent le scénario d’Opération Balkans différent des autres histoires dans lesquelles vous allez encore sauver la planète, votre pays ou votre cousine. Ici, nous avons été projetées dans les années 80, et un brief devant un Minitel ça n’a pas de prix.

Si l’histoire n’évolue pas beaucoup durant la session de jeu, il y a eu quelques « surprises » scénaristiques qui ont marqué notre équipe, voire traumatisé.

 

Un escape game « vicieux » (et on aime ça!)

Les énigmes ont été finement intégrées au décor et au scénario. S’il n’est pas toujours évident de deviner ce qu’il faut trouver, il y a un véritable plaisir de jeu qui émerge de cette difficulté. Vous n’êtes pas là pour résoudre une suite de casse-têtes, mais pour incarner un véritable agent. Et tu crois vraiment que James Bond associe des couleurs et des chiffres trouvés sur un papier plastifié ? Non, ben là ce sera pareil, ce sera difficile.

Il y a plusieurs mécanismes vraiment agréables à découvrir ou à manipuler et ce, de la première à la dernière salle de cet escape game. Nous avons eu nos petits effets « wahou » tant recherchés. J’aimerais tellement pouvoir les décrire, mais si je vous révèle ce secret, je devrai vous tuer juste après.

Alors oui, le niveau est assez élevé, la fouille est même vicieuse (et c’est une géocacheuse qui vous le dit !). Mais j’éprouve deux fois plus de plaisir à relever ces défis qu’à poncer une salle en 35 minutes. Ah… mon ego me parle dans l’oreillette… il n’est pas d’accord. Soit.

escape game coffre Quest factory

Ah du réalisme!

Le début de notre enquête nous dirige au cœur d’une première pièce à la fois vide et composée de nombreuses pistes à suivre. Lorsque enfin, nous entrons au cœur des recherches de l’éminent scientifique Raditchokov, les pièces impressionnent par leur contraste. Ce sont de nombreux univers hétéroclites que nous perçons à jour dans cet escape game.

Les salles sont réalistes et nous exposent de véritables objets lourds et réels. Pas de polystyrène, pas de plastique, ce ne sont pas des salles à blanc, mais une véritable planque. Le réalisme des salles et la richesse des accessoires peuvent être impressionnants, néanmoins, ils renforcent grandement l’immersion. Et pour info, George détient une véritable arme lors du brief, je dis ça, je dis rien… allez bisoux !

Nous avons été accueillies par les deux fondateurs de Quest Factory, Georges et Benoît, dans l’élégant salon de l’enseigne. L’équipe s’est montrée à l’écoute et désireuse de perfectionner leur salle. La qualité se trouve dans le détail et cette philosophie semble être un élément important pour Quest Factory.

L’autre point fort du game mastering est la mise en scène : votre hôte se transformera pour vous accueillir dans son univers et conservera son accent de l’Est tout au long de la partie pour vous espionner et ce… jusqu’à la fin. Nous n’avons rencontré qu’une seule fois une mise en scène aussi intégrée au jeu (d’ailleurs l’enseigne en question à un mot en commun avec la salle de cet article, coïncidence? Je ne crois pas!)

Escape Game Balkans

Opération Balkans : beaucoup de plaisir à jouer cette salle

Et oui, finalement la véritable question est : pourquoi jouons-nous des escape games ? Peut-être pour lancer un défi à ses neurones ou simplement vivre un moment qui sort de l’ordinaire et faire autre chose que boire-un-verre-dans-le-meme-bar-tous-les-samedis. Allumons donc la lumière et passons aux aveux : dans cette salle nous avons crié (pas trop hein), rigolé, paniqué (moi surtout), et pour ces moments de vie entre co-équipiés, cette salle est une excellente expérience.