un crane et des plantes magiques

Dans Wizard Trials, nous devenons des apprenti-e-s sorcier-ère-s et nous nous introduisons en douce dans une chambre aussi secrète que magique pour dérober la recette du potion dangereuse. Reportage

Pour découvrir les décors de cet escape game, voici la vidéo promo évaporée de Neverland :

 

Des décors assez beaux, mais peu immersifs

Neverland axe sa communication sur le fait que ses salles sont de nouvelles générations, construites avec des décors modernes et des mécanismes sophistiqués. Wizard Trials est effectivement une belle salle sans cadenas. Et si on omet le fait que l’immense bibliothèque du premier espace de jeu est une tapisserie de livres, le décor est assez travaillé pour nous donner à peu près l’illusion d’être chez des sorciers.

Par contre, on sent que de nombreuses équipes ont joué avant nous : la salle semble à la fois récente et usée. Certaines parties du décor ont un peu souffert et les mécanismes mettent du temps à se déclencher. C’est dommage, cela gâche grandement l’immersion, ou alors cela signifie que nous avons encore beaucoup à apprendre en tant qu’apprenti-e sorcier-ère-s !

Côté game mastering, comme dans les autres escape games de Nerverland, les indices sont donnés à la demande, via un écran situé à l’entrée de la salle. C’est au même endroit qu’en début de jeu est lancée une petite vidéo de présentation de l’intrigue et de notre mission. Sur le site de l’enseigne, il est possible de réserver cette salle en français. Il ne s’agira que de cette vidéo d’introduction, le reste du game mastering se fera en anglais.

Une salle Harry Potter 3.0 bourrée de mécanismes et sans cadenas

Cet escape game contient peu de fouilles, mais les pièces sont assez bien remplies. On devine aisément la présence des modules contenant des énigmes, et on trouve les informations le plus souvent par l’observation.

En entrant dans Wizard Trials, on nous remet des baguettes magiques qui serviront en enclencher des mécanismes, à dévoiler l’invisible et à résoudre certaines énigmes. L’escape game est ainsi fait que l’on est l’impression d’être entouré-e-s de sorcellerie. Lorsque les mécanismes répondent bien, l’illusion est au rendez-vous. Dans le cas contraire, en absence de réaction, on peut penser à tort qu’on s’est trompé en résolvant une énigme. On cherche alors d’autres solutions devant un module pour rien !

Nous avons justement perdu un temps considérable face à une énigme, car nous manipulions un objet de façon incorrecte. Nous le tenions dans le mauvais sens, ce qui faisait buguer la magie. Mais rien ne nous indiquait que nous étions dans l’erreur. Notre game master a mis beaucoup de temps avant de réagir, c’est à dire de rentrer dans la salle pour mettre elle-même l’objet dans le bon sens sans rien nous expliquer. Ambiance.

3 bougies et des fioles magiques

Wizard Trials n’est pas si magique 

Nous ne nous sommes pas beaucoup amusées dans cette salle. Sur le papier, il y a tous les ingrédients d’un bon escape game, mais nous l’avons trouvé froid. La première salle contient quelques modules très jolis qui apportent de l’émerveillement. Par contre, les autres espaces sont moins funs et plus abîmés. Quant à l’énigme finale, elle est plutôt décevante et plate face aux énigmes précédentes.

Ainsi, si vous êtes super fans d’Harry Potter, nous vous conseillons tout de même de la jouer, car elle contient quelques bonnes idées. Mais si cet univers vous intéresse de loin, nous vous conseillons plutôt de découvrir Aztec Catacomb  

Enfin, côté difficulté, Neverland note un niveau de 4.5/5, ce qui est très élevé. Les énigmes en soi ne demandent pas beaucoup de réflexion. Il s’agit de bien observer et de comprendre comment rapprocher des éléments qui se trouvent à différents endroits. La difficulté de cet escape game réside surtout dans le fait de se retrouver face à des modules magiques. Cela décontenance beaucoup de joueur-se-s !