Nous voici sur Tyson III, une très belle planète sauvage où des dinosaures de tout poil vivent de rixes, d’herbes et d’eau fraîche depuis la nuit des temps. Ce magnifique environnement grouillant de vie a néanmoins été récemment pollué par les débris d’une immense station orbitale, nommée Esmeralda. De ce crash reste peu de survivants, voire même peut-être qu’un seul : le jeune Robinson.
Un jour, Robinson en a marre de rester cloîtrer aux abords de la capsule avec laquelle il a atterri sur Tyson III. Il décide de sortir explorer les alentours, malgré les nombreux risques que cela comprend. Accompagné d’un drone intelligent et d’un bébé tyrannosaure fort mignon qu’il voit naître, Robinson part donc à l’aventure et découvrira progressivement ce qui entraîna la chute de l’Esmeralda.
Voici la bande annonce de ce magnifique jeu :
Découverte en VR d’un monde sauvage et vivant
Robinson : The Journey est sorti en novembre 2016, ça commence à bien dater. Mais aujourd’hui, il n’a pas à pâlir face aux productions actuelles. Le jeu est foisonnant de végétations et d’animaux divers, mammifères et insectes, que l’on s’amusera d’ailleurs à répertorier. A chaque découverte de nouveau tableau et même régulièrement durant le jeu, on ne peut que s’arrêter pour contempler la beauté de la vue à l’horizon ou les détails de certains éléments en premier plan. Le rendu est vraiment bluffant et l’immersion réelle.
De plus, à certains moments, il est aussi possible de voir à la place du drone qui nous accompagne et de prendre ainsi de la hauteur. Certes, le but de la manœuvre n’est pas la simple contemplation mais la réparation de circuits électriques, il n’empêche que l’on peut en profiter pour admirer la vue, l’environnement foisonnant de vie qui est assez somptueux.
On rencontrera bien sûr un certain nombre de dinosaures dans des zones précises où l’on se rendra grâce à un parcours fléché. Par ici des ptérosaures, par là des diplodocus, un peu plus loin quelques vélociraptors, ils seront présents mais peu dangereux. Il paraîtrait qu’un tyrannosaure rode dans le coin, mais on arpente le jeu sans trop de stress, sauf lors d’une action précise. En réalité, le jeu est pensé comme une exploration, d’ailleurs notre jeune Robinson n’est pas armé et ne court même pas.
Un scénario simple qui sert de prétexte à notre excursion
Robinson décide donc de partir explorer Tyson III en compagnie de son drone très bavard qui servira de guide, expliquant ce qu’on doit faire en début de jeu (rétablir un courant électrique, enlever des détritus qui bloquent une machine, réparer un appareil….) sans toutefois nous apporter de l’aide si on est perdu durant l’exécution. Il est vrai que tout est très simple, il suffit essentiellement de trouver un ou plusieurs objets de les placer à l’endroit adéquate.
Il s’agira aussi de retrouver d’autres drones et de scanner leur mémoire afin de rassembler des bribes d’informations. Celles-ci nous permettront de savoir ce qui est arrivé à la station orbitale d’où l’on vient et de déterminer s’il y a potentiellement d’autres survivants sur la planète.
Robinson est également accompagné d’un bébé tyrannosaure adorable qu’il dresse durant le jeu. Alors qu’au bout d’un moment, notre drone semblera de moins en moins utile et de plus en plus agaçant, le jeune dinosaure sera toujours une compagnie agréable qui saura se montrer régulièrement utile.
Un gameplay qui dessert le jeu
Côté gameplay, ce superbe jeu VR a malheureusement quelques points faibles. Robinson : The Journey n’est jouable qu’avec une manette Dualshock4, dont les commandes ne sont pas forcément intuitives.
Le joystick gauche sert à avancer et le joystisck droite à tourner par à coups si bien que de nombreux joueurs souffrent de violent motion sickness sur ce jeu. De mon côté, j’ai eu beaucoup de mal à y jouer plus de 20 minutes dans les premiers temps à cause de l’état nauséeux dans lequel il me mettait. Mais après plusieurs essais et un meilleur réglage du casque VR, je n’ai plus du tout ressenti ce trouble.
Côté déplacement, le jeu apporte aussi son lot d’escalades en utilisant les touches L1 et R1. Le plus dur (et parfois le plus fastidieux) est de se positionner à l’endroit où les mains de Robinson apparaîtront pour gripper. De là, l’escalade est vraiment fluide et très agréable, le principe étant de viser avec la tête l’endroit où l’on souhaite s’agripper.
Les 4 touches directionnelles permettent de communiquer avec le bébé tyrannosaure. On utilise ces commandes assez régulièrement pour le nourrir et pour lui demander de rugir, de venir vers soi ou de se rendre à un précis que l’on pointera avec un laser.
Enfin, il est possible de scanner des éléments et des animaux, ainsi que de faire léviter des objets pour les déplacer grâce à un scanner qui ressemble drôlement à une PS Move. Pour ce faire, on utilise les touches d’action et R1.
Tout cela fait mine de rien un certain nombre de commande avec lesquels jongler et il m’est très régulièrement arrivé d’utiliser le pointeur au lieu du scanner ou de lancer de la nourriture au lieu de donner un ordre à mon dinosaure, même après plusieurs heures de jeu. Ce n’est pas un gros souci, car on agit peu dans la précipitation, mais c’est quand même contrariant de ne pas maîtriser les commandes d’un jeu d’exploration assez simple !
Une belle expérience VR à découvrir ou redécouvrir
Alors qu’il était très attendu à sa sortie en novembre 2016, de nombreux joueurs ont abandonné Robinson : The Journey à cause du motion sickness. C’est assez curieux car de nombreux jeux utilisent les mêmes commandes de déplacement et c’est surtout fort dommage, d’autant qu’un recalibrage de mon casque VR m’a permis de régler le problème facilement.
Je vous invite donc à tenter ou à retenter cette très belle excursion, car le voyage en vaut vraiment le détour.
Informations complémentaires :
Nous avons joué Robinson sur PlayStation VR, mais il est aussi disponible sur les casques Oculus Rift, HTC Vive et Valve index.
Jouable en français