Chaque année, Austin Schrodinger, le Roi du Royaume des Chats organise un tournoi de championnat pour couronner le chat le plus sage du Royaume. Ça arrive souvent dans les Royaumes, ça occupe. Mais je ne sais de quelle façon complètement folle, nous nous sommes retrouvées plongées dans ce championnat. Nous sommes des humains, nous n’avons donc rien à faire là, mais maintenant, c’est trop tard. Et oui, selon la loi du Royaume, nous sommes obligées de terminer le tournoi ou nous serons emprisonnées à jamais. Nous allons donc devoir relever des défis concoctés par des chats pour des chats. #weird
Au cœur d’un conte au poil
C’est l’escape game le plus familial que nous avons eu l’occasion de faire, tant au niveau de la décoration que de la façon dont sont présentées les énigmes. Tout au long de ce jeu, nous avons eu l’impression d’être plongées dans un conte. C’est très rafraîchissant. Les décors, l’ambiance sonore, les rencontres avec les personnages du Royaume des Chats, tout nous plonge dans un univers chevaleresque cotonneux, enchanteur, plein de ronrons, de douceur et de meyow bien sûr.
Vous l’aurez bien sûr compris, le championnat dont il est question dans ce Royaume, est un concours d’intelligence et de sagacité. Chaque salle correspond à des énigmes élaborées par un haut personnage du Royaume, pour mettre les joueurs au défi. Tout est dit. N’y cherchez rien de plus. Chaque matou est présenté par un panneau qui lui-même décrit les énigmes que les challengers rencontrerons dans la pièce. Les novices en tournoi ne seront donc pas trop perdus, les joueurs expérimentés pourront se passer de ces panneaux pour pimenter leur jeu.
Tout un Royaume vous mettra au défi
Ce décor élégant et poilu étant bien planté, maintenant, appelons un chat, un chat : les énigmes sont très classiques. Nous sommes dans un championnat, il n’y a donc pas de développement de scénario, ce que nous regrettons toujours lorsque c’est le cas. Il s’agit plutôt de successions de petits casse-têtes, qui prennent donc la forme de petites épreuves. Et avis aux fouilleurs, il y a assez peu, une chatte y retrouverait ses petits. Nous avons essentiellement rencontré des modules faisant appel à des logiques variées, demandant tantôt de la manipulation, tantôt de l’observation, tantôt de la déduction, etc.
La salle est prévue pour 3 à 8 humains, ce qui permet à une grande famille avec ado de jouer ensemble. Les énigmes ont d’ailleurs l’air taillé pour ça. Par contre, j’imagine mal 8 adultes dans ce jeu. Il est assez linéaire et les pièces ne sont pas si grandes que ça. De notre côté, même si la salle ne le permet pas en théorie, nous l’avons jouée à 2 et nous avons eu beaucoup à faire pour venir à bout de tous les défis des félidés. Nous avons apprécié le challenge intellectuel ponctué par des déplacements originaux, et nous sommes retombées sur nos pattes.
Omescape : un empire de l’escape game
De passage à Toronto, nous avons pris plusieurs bus et marché sur une route à 8 voies pendant 20 minutes pour nous rendre chez Omescape, car nous avons été très intriguées par le scénario. C’est ensuite que nous avons appris que ce jeu est aussi proposé à Lyon et à Londres, pour ne citer que ces 2 villes #lose. Car Omescape est une très grosse entreprise chinoise de l’escape game ayant des succursales un peu partout dans le monde.
Toronto compte deux établissements : Omescape Scarborough et Omescape Markham. Cette dernière propose donc « Kingdom Cats » ainsi que 4 autres scénarios. Relativement grand, le lieu dispose aussi d’un bar et d’un escape pour jouer à des jeux de société et jeux vidéos.