Aya était très réservée et silencieuse. Je sentais que ce n’était pas forcément son tempérament, mais plutôt sa vie qui la rendait comme ça. Quand on la questionnait, elle s’énervait, donc, on ne savait pas si elle avait réellement un problème et si elle avait besoin d’aide.
Lorsqu’à l’école, on nous a dit qu’elle avait disparu, nous étions très inquiets mais pas vraiment surpris. Puis, on la retrouva morte dans les toilettes de l’école. Ce fut l’horreur, les élèves étaient terrorisés, si bien que l’établissement fut fermé quelques jours, le temps de comprendre. La Police est toujours trop lente, alors, par respect de la mémoire de notre amie, nous allons pénétrer dans l’école de nuit afin de comprendre ce qui lui est arrivée.
Une plongée par étape dans une histoire gore
Alors, comme nous ne sommes pas idiots, nous avons choisi de passer par l’arrière de l’école pour y rentrer. C’est bien plus discret que de chercher à ouvrir le grand portique d’entrée ou d’escalader la grille qui sépare la rue de la cours de sport. Mais l’endroit est très peu éclairé, plutôt étroit et vraiment lugubre. Il plane une atmosphère étrange qui nous met très mal à l’aise.
Nous arrivons à ouvrir quelques portes et à en apprendre un peu plus sur les secrets d’Aya. Elle ne disait rien, mais écrivait des choses vraiment troublantes. Apparemment, elle était harcelée par une personne qui lui faisait très peur. Progressivement, nous rentrons plus en avant dans l’école et l’atmosphère devient très oppressante. Nous accédons bien sûr à l’endroit où on a retrouvé le corps ensanglanté d’Aya qui nous mène vers… oh quelle surprise ! Si nous avions su cela plus tôt ! Il était impossible de deviner que ça pouvait être lui. Et c’est horrible, vraiment horrible, comment peut-il faire ça ! On découvre l’antre d’un monstre.
Mais heureusement pour moi, nous ne l’avons pas rencontré. L’escape game The truth of Osaka High a une atmosphère très sombre, mais il est tout à fait jouable par des joueurs qui n’apprécient guère de se retrouver nez à nez avec des serial killers. Par contre, l’agencement original des salles apporte un état de mal à l’aise, car on ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber en ouvrant une nouvelle porte. Cela donne l’impression d’explorer un espace vaste où l’on peut faire de très mauvaises rencontres.
Un espace vaste et creepy
Chaque pièce que l’on découvre va contenir assez peu d’énigmes. Celles-ci vont amener l’élève apprenti investigateur que nous sommes à, soit avancer dans son enquête, soit avancer dans l’espace. C’est donc un escape game totalement linéaire. Mais c’est tout à fait cohérent avec le scénario dans lequel nous sommes plongés. De plus, cela ne me semble pas vraiment problématique si l’on forme une équipe constituée d’un grand nombre de joueurs, car de nombreuses d’énigmes vont demander une bonne recherche et pas mal de réflexion pour être résolues.
En effet, la fouille n’est pas évidente, car on avance dans un environnement où il y a peu de lumière. Et il faut aussi considérer que l’atmosphère pesante ralentie forcément la progression de la fouille et du jeu.
D’autre part, l’équipe devra passer un certain temps à analyser ou mémoriser, avant de comprendre ou de réaliser un puzzle. Surtout, la dernière énigme demande d’avoir été très attentif durant tout le jeu. Sur ce dernier point, nous avons eu de grosses difficultés, car pour réussir cette ultime phase, il fallait comprendre tous les écrits trouvés durant le jeu et nous n’avions pas assez de vocabulaire pour cela (enfin… surtout un mot, un seul, mais décisif). Nous avons donc réalisé, à quelques minutes de la fin, que nous allions perdre la salle à cause de la langue…
La recette de Mayze : un peu d’escape game et beaucoup de VR
Située dans une zone semi-commerciale semi-industrielle de Toronto, Mayze est accessible plus aisément en voiture qu’en transport en commun. Comme d’habitude, nous avons emprunté ce dernier moyen et mis un certain temps pour nous rendre dans l’enseigne. Mais cela valait bien le déplacement, car nous avons passé une heure très intense dans The Truth of Osaka High que nous n’oublierons pas d’ici tôt. C’était une très belle expérience immersive d’autant que nous n’étions que 2. L’enseigne Mayze propose également 2 autres escape games et une quantité très importante de jeux en VR, que nous n’avons pas eu le temps de tester. Ce n’est que partie remise !