• L’humour et la logique décalée
  • Quelques décors un peu simples
  • Un maître du jeu qui manque d’enthousiasme

Nous regardions tranquillement des dessins animés à la maison, un dimanche comme on les aime, à ne rien faire. Quand soudainement, « pas de chance » vous me direz, la télévision nous aspire. Avouez que ce n’est pas un phénomène courant !

Où sommes-nous ? Je ne saurai pas le dire précisément, mais nous sommes assurément en mauvaise posture : nous apparaissons devant un gardien qui nous jette en prison. A voir notre environnement, nous sommes DANS un monde de dessins animés !

Mayze est situé à une vingtaine de kilomètres du centre-ville de Toronto, à peu près dans le même secteur que Freeing Canada Station. Il était donc logique de jouer aux deux endroits d’affilée et enchaîner pas moins de quatre jeux d’évasion !

C’est l’histoire de deux lapins dans un goulag

Ce premier escape game de la journée se déroule dans l’univers de « Usavich ». Pour ceux (comme moi) qui ne la connaissaient pas, il s’agit d’une série de courts métrages d’animation japonais. Elle raconte l’histoire de deux lapins emprisonnés dans un goulag soviétique en 1959 (si si). Alors oui, encore un jeu d‘évasion de prison me direz-vous, mais pas vraiment le type auquel vous êtes habitué !

 

Une évasion juste pour rire

L’immersion est indéniablement bonne et originale. Elle met l’accent sur l’aspect caricatural de cette aventure grâce à une bonne dose d’humour. Ce n’est pas si fréquent de trouver de l’humour dans un jeu d’évasion, nous apprécions donc toujours ce petit plus rafraîchissant. Certains décors auraient pu être un peu plus élaborés cependant. Grâce à un dispositif astucieux, c’est Usavich lui-même qui vous communiquera des informations importances lors de chacune de vos entrées dans une nouvelle pièce.

Des lapins pas si crétins

Ce jeu d’évasion déploie une variété amusante d’énigmes qui vous feront découvrir la logique tordue de cet univers. Oui, n’oublions pas que vous êtes dans un dessin animé au cœur de votre télévision ! Un casse-tête, en particulier, a mis notre agilité à l’épreuve d’une manière amusante – même si légèrement frustrante, en raison d’un élément qui aurait dû être visible mais qui ne l’était pas.

Si on t’embête, tu nous le dis…

L’accueil et le suivi de jeu était correct, mais le briefing peu convaincant. Notre maître de jeu semblait répondre à contrecœur à nos questions pendant le débriefing, alors qu’il n’y avait pourtant aucun groupe juste après nous. C’est dommage, car le débriefing est une étape essentielle pour comprendre la logique d’ensemble de la salle. C’est l’étape qui permet aux joueurs de se rendre compte de petits détails qui leurs auraient échappés pendant la partie et qui font le sel de la salle. Bref, bien débriefer une salle, c’est rendre honneur au concepteur du jeu en permettant aux joueurs de mieux apprécier son oeuvre ! Nous sommes loin de l’accueil attentif que l’on trouve dans de nombreuses salles françaises (ou ailleurs).


 

Pour quatre indices, t’as plus rien

Durant votre jeu, vous pourrez réclamer autant d’indices que vous le souhaitez. Sachez néanmoins que si vous en demandez plus de trois, Mayze considérera votre session comme une défaite, même si vous sortez dans les temps. Ce système liant le nombre d’indices demandés au condition de victoire est courant en Amérique du nord. Nous étions trois joueurs expérimentés et avons fini la salle à cinq minutes de la fin, après avoir utilisé un indice.

Dans l’ensemble, malgré les défauts de l’accueil, c’était une salle vraiment amusante. Elle devrait plaire aussi bien aux débutants qu’aux familles ou aux joueurs expérimentés. Et tant qu’à y être, profitez-en pour jouer à The Truth of Osaka High au même endroit, dans un registre complètement différent !

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