Oui, nous avons quelques prétentions, comme celle de croire que nous pourrions travailler pour Monsieur Gustave Eiffel. Par contre, nous ne nous attendions pas à un tel entretien d’embauche !
Nous avions révisé ardemment nos cours d’archi, mais ça n’a servi à rien : pour savoir si nous étions à la hauteur, Gustave Eiffel nous a enfermé dans son bureau avec une série de casse-têtes. Voilà qui est original : pour faire parti de son équipe, il nous fallait juste sortir de la pièce en moins de 60 minutes.
Un bras de fer avec des énigmes de logique
Le bureau de Gustave (maintenant que je connais bien les moindres recoins de son bureau, je me permets) était clairement aménagé en vue de recevoir l’épreuve. Nous avions sous les yeux l’ensemble des tâches que nous devions accomplir et le moyen de sortir de là. Il ne nous restait plus qu’à bien fouiller pour trouver les éléments nécessaires à la résolution des puzzles et à nous triturer les méninges avec.
Et nous n’avons pas chômé, car il avait beaucoup à faire. Il avait caché un certain nombre d’éléments avec beaucoup de soins, ce qui rendit notre fouille assez longue. D’autre part, nous faisions clairement face à des énigmes imaginées par un ingénieur. Une bonne quantité d’entre elles, basées sur la logique et les mathématiques demandaient de regarder les objets et documents avec un esprit scientifique.
D’énigmes en énigmes, nous avions finalement fait sauter les nombreux cadenas, fiers d’avoir réussi à relever ce qu’on peut considérer comme un défi !
Un escape game aux allures de challenge à relever
Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : Entretien avec Gustave Eiffel est un jeu d’évasion de niveau difficile de première génération. Ainsi, il ressemble à l’idée qu’on peut se faire d’une telle salle, il expose un grand nombre de cadenas à ouvrir en peu de temps. Il est donc plus basé sur le challenge que sur l’immersion.
Le décor de la salle est sobre et efficace. On joue dans un bureau chic du début du XXe siècle qui contient objets, mobiliers et tapisseries d’époque. Une petite musique de fond jazzy vient renforcer l’ambiance et ça fonctionne bien.
Comme pour le Cachot de la Bastille, vous aurez tout de suite en vue tous les espaces de jeu, et même quasiment tous les cadenas à ouvrir, ce qui est assez impressionnant. Heureusement, un certain nombre d’entre eux s’ouvre avec des clés. Et à vrai dire, remarquer cela fait un peu descendre la pression !
Pour ouvrir toutes ces serrures mobiles, il faut regrouper des informations, je ne vous apprends rien. Mais certaines étaient si bien dissimulées, qu’elles ont failli nous faire perdre notre moral d’acier. Nous avons perdu régulièrement du temps à juste tourner en rond à la recherche du bout d’infos manquant. Ainsi, je vous conseille fortement de passer votre début de jeu à fouiller la salle à fond, même dans des endroits improbables, car il y a de nombreux trompe-l’œil.
Ceci fait, vous aurez de quoi résoudre vos premières énigmes et bien plus encore. Puisque l’on découvre de nouveaux éléments au fur et à mesure de l’ouverture des cadenas, l’escape game paraître être assez linéaire. Pourtant on peut quand même agir en parallèle pour gagner du temps, car il y a souvent matière à résoudre plusieurs énigmes en même temps.
A-t-on vraiment besoin d’être ingénieur pour apprécier ce jeu ?
Même si les énigmes sont assez corsées, vous n’avez pas besoin d’avoir votre diplôme d’ingénieur en poche pour passer cet Entretien avec Gustave Eiffel. De nombreuses énigmes font appel à quelques notions de math, certes, mais il s’agira principalement de petits calculs à la portée de tous. Même avec un bac littéraire en poche, ces énigmes sont simples. Par contre, une certaine expérience en escape game peut être un plus, car il faut savoir gérer son stress du chrono et répartir les tâches au sein de l’équipe afin d’optimiser le temps.
Alors, envie de vous défier un peu ? On vous attend chez Gamescape !