ESCAPE GAME CRIMSON ROOM CHEZ LOCKED CANADA à vANCOUVER

Un escape game standard si l’on souhaite juste de divertir

Un scénario n’ayant pas rapport avec le jeu vidéo

Si nous avons choisi de nous faire enfermer dans la Crimson Room de Locked Room, ce n’était pas à cause du scénario. Non, c’était à cause de ça :

 

Vue 360° du début du jeu Crimson Room
 

Alors, ce n’est pas très excitant présenter ainsi, mais vous allez comprendre l’intérêt. En 2004, le japonais Toshimitsu Takagi a révolutionné l’histoire du jeu en popularisant les jeux vidéo de type escape the room grâce à son jeu Crimson Room. En voici le principe : le joueur doit parvenir à s’échapper d’une pièce dans laquelle il est enfermé en trouvant des éléments cachés dans le décor et en actionnant un mécanisme. Et tous les efforts menés permettent de trouver clés ou moyens de s’évader de la pièce. La caméra (l’angle de vue) est contrôlée par le joueur, et celui-ci peut se saisir des éléments qu’il trouve. Il peut les répertorier et les faire interagir avec l’environnement grâce à une ingénieuse utilisation du Click and Point (pointer et cliquer). Ce type de jeux vidéo a remporté un énorme succès et donné l’idée à certains (le premier fut Takao Kato) de créer des escape rooms grande nature. Et nous y voilà. 15 ans plus tard à Vancouver, nous jouons un escape room grandeur nature inspiré du premier jeu vidéo de type escape the room. La boucle est-elle bouclée ? Pas vraiment…

 

Une chambre pas si cramoisie

Dans Crimson Room, le joueur se réveille après avoir été assommé par l’alcool dans une pièce inconnue assez dépouillée (voir le gif). Chez Locked Canada, nous entrons dans une chambre d’enfant bien aménagée et remplie comme il se doit de divers jouets. Nous découvrons des tiroirs et autres boites verrouillés par des cadenas à chiffres et, après la phase de fouille, nous résolvons une à une les énigmes. Cela se fit non sans mal, car ces dernières demandent de lire des textes en anglais. Comme cela demandait pas mal de vocabulaire, nous devons faire appel au Game Master pour qu’il nous aide. C’est assez dommage, car cela coupe l’immersion.

Les énigmes sont quant à elles assez classiques. Elles sont plus ou moins reliées à la thématique de l’enfance. Elles nous permettent de découvrir des éléments qui, mis bout à bout, vont nous permettre de comprendre ce qui cloche dans cette chambre. Car il est bien évident que nous n’avons pas été enfermées là à l’issue d’une nuit d’une intense beuverie. Non, nous sommes là pour savoir ce qui ne va pas chez l’enfant qui occupe cette chambre. Malgré nos difficultés linguistiques, nous avons quand même percé le mystère durant les 50 minutes de jeu imparti.

Ce n’est pas une salle que nous conseillerons outre mesure, car elle n’a pas de lien véritable avec le jeu Crimson Room et ne présente pas d’intérêt particulier pour ces énigmes, son immersion ou son scénario. Je vous inviterai plus tôt à jouer au jeu vidéo Crimson Room, qui est gratuit sur de nombreux sites comme celui-ci : http://www.jeux.com/flash/crimson-room-10028.html

Locked Canada : le premier escape game de Vancouver

Ouvert en 2014, Locked Canada est donc l’enseigne qui a ouvert la danse à Vancouver. Elle compte pas moins de 9 scénarios à ce jour. Ses salles sont des escape games de divertissement abordant des thématiques assez standards. Nous l’avons donc pris comme tel et baissé pour l’occasion notre niveau d’exigence, quant à la qualité de l’immersion que nous apprécions d’ordinaire. Ceci étant, nous y avons été accueilli par une équipe fort sympathique.


NB : le prix indiqué a été converti en euros.