2 pistolets posés sur des petites valises
  • Le début du jeu et la fin sont surprenants.
  • Les énigmes sont un peu redondantes
  • Les pièces sont petites.

Vous allez braquer une banque mais pas celle que vous croyez ! Vous travaillerez cette fois pour les services secrets canadiens et la « banque » est celle des Héritiers de la Main Noire, qui leur sert à blanchir leur argent. Quant à vous, vous êtes un ancien criminel, mais cette mission pour les services secrets canadiens vous permettra d’effacer votre dossier judiciaire.

Cette chronique n’est pas rédigée comme les autres articles présents sur ce site. J’ai en effet travaillé pour Echappe-toi à Montréal. J’estime que mon avis ne peut pas réellement être objectif, cet article aura donc simplement pour objectif de vous présenter cet escape game en quelques mots. 

Un début sympa et des mots de passe

Votre première épreuve est une sorte de clichée pour un cambriolage de banque, une épreuve que je pourrai appeler de « contorsionnistes ». Cliché peut-être, mais c’est typiquement le genre d’aventure qui m’apporte beaucoup de fun.

La suite des épreuves que vous rencontrerez dans les salles seront plus classiques : rien de plus qu’un escape game avec son lot d’énigmes ! Enfin, quand je parle d’énigmes, je pense plutôt à un nombre incalculable de mot de passes à deviner pour entrer dans les ordinateurs de la banque et découvrir un maximum d’information.

Le plus difficile est de comprendre où placer les chiffres que vous trouverez. En effet cette salle de jeu d’évasion n’est pas totalement linéaire, et la redondance du type de code à placer ne permet pas toujours de comprendre les association entre les nombres trouvés et les « cadenas ».

Ce mécanisme sera un peu redondant au fil de l’heure car vous n’aurez l’impression que de chercher des mots de passe. Ce principe est cohérent avec le scénario de la salle, mais le game play du jeu en est un peu affecté.

Un escape games à potins

Vous étiez venus chercher des informations sur la pègre locale, et vous allez découvrir des informations, mais vous allez aussi découvrir les relations des uns avec les autres, les coquins !

Là encore ces informations ne vont pas transcender le scénario et finalement les décors sont assez simples et épurés dans l’ensemble. Vous serez simplement dans une pièce froide avec un comptoir et quelques affiches ici et là. L’avantage d’un tel décor est qu’il permet de ne pas apporter trop de fausses pistes, les salles d’Echappe-toi ont souvent un niveau très haut, donc on apprécie finalement un décor plus épuré.

Et une fin originale

Comme pour le début du jeu, la conclusion de votre scénario sera assez amusant. Pour moi il s’agissait d’une première : ouvrir une porte de cette manière est cohérent et renforce l’immersion. Lorsqu’un joueur rencontre ce principe la première fois, c’est toujours amusant même si on devine facilement le mécanisme assez visible qui s’y trouve.

Nous avons eu la chance de rencontrer ce type d’ouverture à Paris, mais avec un effet bien plus « wahou », il s’agit de Cannibal Island, qui d’ailleurs se trouvent parmi les finalistes du Top Escape Room Project en 2020.

Mais revenons à notre salle québécoise : la fin du jeu, entre stress et aventure, apporte une fin excitante et originale, qui couplé avec le début, nous fait oublier la routine des énigmes.

Si vous êtes Français de France, vous serez peut-être étonnés de voir que les réservations sont ouvertes à partir de 1 joueur. En Amérique du Nord, les escape games sont souvent ouverts au publique. A Montréal, de moins en moins, de salles de jeux d’évasion adopte ce concept (qui déplait en général) mais Echappe-toi continue d’ouvrir ses salles à tous.


NB : le prix indiqué a été converti en euros.