salon un échiquier au premier plan
  • Un game mastering très élégant qui met en valeur les énigmes
  • Un accueil très original, drôle et immersif !
  • Beaucoup de références à Sherlock, mais aussi à d’autres romans qu’on adore !

Time Corp propose ici une nouvelle salle dans l’univers du célèbre détective de Baker Street : Sherlock Holmes. Je dis bien une nouvelle salle ! Il ne s’agit pas ici d’une simple V2 de leur premier escape game, mais bien d’une salle à 99% différente.

Voici une petite présentation en images :

 

Les plus fins mathématiciens d’entre vous cherchent encore le 1% manquant. Où se situe-t-il ? Il y a bien une petite ressemblance entre la première salle, Mission Sherlock, et celle-ci : il s’agit de deux petites énigmes qui ont été reprises. Elles passent pourtant inaperçues, car elles se fondent avec de nombreuses autres énigmes totalement innovantes et de nouveaux décors.

Si j’avais apprécié la première salle, je trouve que ce deuxième scénario est encore meilleure !

La difficulté des énigmes réside avec l’élégance du game design

Oui, Time Corp propose un game design élégant : les modules d’énigmes se fondent parfaitement dans le décor et le contexte. Parfois, c’est tellement subtil qu’il n’est pas simple de deviner où se trouve la prochaine manipulation à effectuer. Objectivement, quand on observe chaque énigme une par une, elles ne sont pas spécialement difficiles, pourtant notre rythme était plus lent que d’habitude.

Bien que ce soit plus complexe, les énigmes parfaitement intégrées permettent de « raconter » quelque chose. Dans le cas de 1891 : Baker Street, les casse-têtes sont autant d’indices sur la personnalité de Sherlock Holmes.

De vrais clins d’œil à Sherlock

Dans ce nouveau scénario, l’univers de Sherlock Holmes est particulièrement bien respecté. Je ne parle pas seulement des décors. En effet, il y a beaucoup plus d’allusions et d’emprunts aux romans que dans le premier escape game de Time Corp. Je crois que j’étais beaucoup plus excitée à l’idée de remarquer les références aux romans de Sir Arthur Conan Doyle que de résoudre les puzzles.

Bien évidemment, il n’est pas nécessaire de connaître les romans pour avancer dans cette salle, mais les fans des romans apprécieront !

fioles de chimie sur un bureau

Time Corp propose des missions liées

Si vous jouez pour la première fois chez Time Corp, vous allez être surpris-e par la présence de références à d’autres romans. N’oublions pas que Sherlock est ici, non pas un personnage de fiction, mais un agent temporel en mission. Il a disparu, mais vous devez retrouver une information cruciale : le lieu d’une singularité. C’est en cherchant cette information que vous allez reconnaître d’autres univers…

Toutes les salles de Time Corp : 1891 Baker Street, 1901 Nautilus et les futures salles Mission Lovecraft sont reliées par cette aventure commune. Vous entrez dans une véritable fiction, portée intelligemment par des vidéos assez amusantes.

Rendre visite à Time Corp, c’est aussi entrer dans leur univers. Ainsi, vous n’aurez pas la sensation de franchir le pas d’une enseigne d’escape games : vous allez ouvrir la porte d’une galerie d’art dont les œuvres sont véritablement à vendre. Cette galerie ressemble à s’y méprendre à un cabinet de curiosité, car les œuvres semblent inspirées des univers de Time Corp. Vous pourrez donc notamment observer des représentations de Cthulhu. Vous pouvez jeter un œil au site de la galerie sur le site dédié : http://gallery.timecorp.fr ou bien aller leur rendre visite (il n’est pas obligatoire de jouer un escape game pour découvrir ce cabinet de curiosité).

Une ultime surprise vous attend avant d’être véritablement dans la salle d’escape game : puisqu’il s’agit de voyages temporels, il faudra passer par leur machine à voyager dans le temps. J’ai été franchement surprise par la mise en scène qui est aussi drôle d’immersive !

Un retour qui fait du bien

Nous connaissions Time Corp lorsque l’équipe était à Gentilly. Malheureusement, de part leur localisation géographique, il n’était pas évidement pour les joueurs d’y aller. Leur présence à Paris est une bonne nouvelle sans compter qu’ils ont su perfectionner leur première salle avec des énigmes encore plus intéressantes et un univers bien dessiné.