Psychiatric

Cet escape game vous mènera droit vers l’hôpital psychiatrique St Brain (notez le jeu de mots !) car un de vos amis a découvert quelque chose de louche. Habituellement, il est juste un peu adepte des théories du complot, mais cette fois, ça semble plus sérieux que la présence de reptiliens dans votre quartier…

Un escape game parallélisable​

Vous remarquerez rapidement que dès l’entrée de jeu, vous aurez de nombreuses zones à étudier et à résoudre. Rapidement, notre équipe s’est séparée et a débloqué plusieurs énigmes en même temps sans avoir conscience de ce que faisaient les autres ! Cette organisation se retrouve aussi dans la seconde salle, mais attention : parfois, l’un des groupes aura besoin d’une info trouvée par les autres. N’oubliez pas de communiquer, sinon le temps qui pourrait être gagné grâce à la résolution simultanée des énigmes sera ici réduit à néant. Oui, carrément, à néant.

Néanmoins, ce qui compte est de profiter de l’escape, donc vous pouvez aussi ne pas trop vous séparer pour étudier ensemble tous les modules d’énigmes. La frustration dans cet escape peut venir du fait que vous ne verrez pas toutes les énigmes ! Heureusement, notre game master, Maxime, a pris le temps de revenir sur toutes les énigmes que nous n’aurions pas vues !

J’espère que vous voyez bien dans le noir

Cet escape game, Psychiatric, a une gestion particulière de la lumière. Rassurez-vous, vous ne serez pas dans l’obscurité totale durant une heure ! Parfois, vous souhaiterez être dans le noir (les habitués des escape games savent pourquoi), mais il faudra peut-être patienter. Vous ne maîtriserez pas la lumière comme un certain dieu lors du premier jour. Peut-être même que cela bloquera toutes vos recherches pendant ce temps. Peut-être même (bis) que pendant qu’un joueur se concentre sur sa recherche et la lumière, vous subirez un noir non voulu. Mouahaha, que cela est diabolique !

La seconde salle ne vous offrira pas forcément une lumière plus confortable. La pénombre peut rendre l’accès visuel aux énigmes difficile, et vous tenterez de vous partager une lampe peu lumineuse. Je ne l’ai presque jamais eue en main, mais heureusement, malgré ma myopie, je vois assez bien dans la pénombre, ce qui est le fruit d’un long apprentissage durant des dizaines d’escape games dans le noir. Adaptation génétique spontanée, je suppose, à moins que je ne sois une reptilienne ?

Vous le comprendrez, le comportement de chacun peut influencer le déroulement du jeu. Si un sous-groupe est trop absorbé par une énigme nécessitant la lumière, vous pourriez oublier que les autres sont dans l’incapacité d’aider l’équipe à avancer.

Un escape game frisson qui ne fait pas trop peur

Vous le savez certainement si vous nous lisez, nous ne sommes pas très fans des escape games d’horreur. Cette salle est soft : l’ambiance est lugubre car vous allez enquêter sur une personne paranoïaque enfermée dans un hôpital psychiatrique (l’escape game porte bien son nom, n’est-ce pas ?). À ce sujet, la salle In Prison de Brain contient de nombreuses références à cet escape game, ce qui est très sympa. Mais je m’égare, revenons à notre patient de St Brain…

La fameuse lumière intermittente renforce cette ambiance tendue. On peut aussi évoquer éventuellement un petit jump scare, mais vraiment rien de méchant. Pour tout vous dire, notre alarme à danger de l’équipe n’a pas sonné une seule fois (sauf durant le briefing, mais ça, c’est une autre histoire).

Psychiatric est une salle à énigmes de logique et d’enquête, plus qu’une salle d’horreur. À ce sujet, j’ai adoré une des énigmes qui se rapproche du système D à la MacGyver. Ma passion dans la vie, même dans mon quotidien, est d’hacker les objets pour résoudre tous mes problèmes. Alors j’ai eu mon petit moment de kiff sur cet escape game, tout en me demandant si cette démarche était celle attendue par l’enseigne !

Globalement, les énigmes sont très bien intégrées dans le thème « hôpital psychiatrique » avec en prime quelques manipulations relativement originales ainsi que des énigmes d’observation qui m’ont bien plu. La fouille n’est pas le centre névralgique de l’univers ici, mais à l’instar des autres escape games de Brain, il y aura ce moment en particulier durant lequel il faudra avoir son éclair de génie pour débusquer une méchante cachette et débloquer tout le monde (merci Virginie !).

Toujours un super accueil chez Brain

L’ambiance un peu steampunk, angoissante et élégante du hall d’accueil contraste avec le monde extérieur (vous savez, ce quotidien un peu tristounet). Le gérant est, d’après ma source, un grand fan d’horreur (il prépare une nouvelle salle d’horreur dans l’enseigne pour un futur proche, lequel je l’ignore). Donc cette entrée, ainsi que les WC, ne vous étonneront plus.