Parfois on sauve le monde et parfois on vole des gens ! Et bien, nous voici dans un Casino pour y voler une grande fortune.
Un grand casino comme il se respecte
L’entrée dans les lieux est un peu impressionnante : en effet la superficie se déploie sous nos yeux. L’espace est vraiment grand, et depuis l’entrée, nous pouvons deviner un recoin qu’il faudra explorer. Quelques pas plus tard, on découvre cette partie, qui agrandit encore le lieu.
« La fouille va être longue ! » nous dit cette petite voix de joueur dans nos têtes.
Heureusement, nous sommes une équipe de 6, et cette fourmilière part dans tous les sens pour scruter les tables, les bars, les cartes (ben oui nous sommes dans un casino), l’argent, etc.
Par contre, aucune surprise. Puisque l’ensemble des salles est visible dès le début, vous n’aurez pas d’effet wahou en ouvrant une porte ou une trappe cachée. L’entrée impressionne et puis, plus rien.
Dans un casino il y a …
Le décor est classique : si le lieu est bien décoré avec des objets lourds et réels, d’autres sont plus simples, voire cheap. Le contraste est saisissant entre de beaux objets à manipuler et d’autres « créations » peu élaborées qui cassent l’immersion.
Et certaines manipulations que vous y trouverez ne sont pas plus digne d’intérêt, surtout si vous avez un peu d’expérience en matière de jeux d’évasion. Mais si vous découvrez l’univers (merveilleux !) des escape games, alors chaque élément présent dans Le vol au Casino saura vous séduire !
La petite voix nous reparle, écoutons là : « La fouille est longue et…. vicieuse! »
Ah oui celle-là : notre équipe s’est faite avoir à trois reprises, et nous avons adoré cet aspect là du jeu. Il faut oser tout explorer et avoir un œil de lynx. Nous avons été impressionnés par les cachettes. Heureusement, cette difficulté là est contrebalancée par des énigmes plutôt simples et classiques.
Une salle facile et difficile en même temps
(si si !)
Ces énigmes ont déjà été rencontrées avant dans de nombreux autres salles. Mais comme souvent au Canada, les jeux d’évasion sont limités à 45 minutes (au lieu de 60), ce qui évidemment augmente la difficulté de la salle. Lorsque nous avions joué Vol au Casino, l’escape game affichait un taux de réussite de 7% seulement.
Je vous vois vous agacer face à ces chiffres. Il est vrai que les pourcentages de réussite en France n’ont pas de réelles significations : elles dépendent beaucoup trop de l’aide du game master et d’autres paramètres. Mais pour cette salle, l’information est intéressante, car justement, l’équipe a droit à deux indices « gratuits ». Si elle en souhaite davantage, l’équipe sera pénalisée d’une minute… sur les 45 du jeu, ça pique les As !
Une expérience imparfaite
Lors de notre passage, une énigme avait été remplacée à cause d’un problème technique (ce qui arrive relativement fréquemment dans les jeux d’évasion « technologiques »). Cette dernière était malgré tout visible et nous avions perdu un temps important pour l’activer en vain… Depuis ce mécanisme a certainement été réparé (voire totalement changé, en deux ans, les jeux d’évasion évoluent énormément).
La fin du jeu a aussi été un « flop » : une énigme reposait sur le son, mais il nous était impossible d’entendre quoique ce soit. Il y a une « astuce » pour nous permettre d’entendre ce son, mais comme les indices sont « payants », nous n’en avons jamais été informés et avons usé toute notre patience durant de trop trop longues minutes. Bref, nous avons perdu, et la Banque gagne toujours, non ?
Même si nous ignorons ce petit souci, ce jeu n’a pas été l’expérience de l’année pour nous. Le game mastering était classique et le maître du jeu ne s’est pas montré spécialement enthousiaste ou dynamique.
De l’entrée en jeu impressionnante à la fin plutôt agaçante, nous ne gardons pas un excellent souvenir de cette salle.