Quelque soit votre génération, vous avez tous vu une borne d’arcade avec ses jeux pixelisés, ses gros boutons colorés et sa musique dont la datation carbone n’a pu retrouver l’origine. O.L.I. est un des rares escape games a vous permettre de plonger dans cet univers, de jouer à cette fameuse borne d’arcade et de « rentrer » dans LE jeu !
Un peu de nostalgie dans cet escape game
L’univers d’O.L.I. me fait chaud au cœur. Alors que le « sac banane » revient à la mode auprès des jeunes qui tentent de revivre les années 80, il y a les trentenaires qui ont passé une partie de leur enfance à traîner dans les magasins de jeux vidéos pour trouver une nouvelle cartouche (d’occasion car moins cher) pour sa Nes. Parfois, on louait même les jeux comme dans un vidéo club #soupirnostlagiqueso80.
Cet escape game nous permet donc de nous glisser dans un magasin de jeux vidéos puis d’entrer carrément dans le jeu. YES huitbitisons-nous !
A chaque décor son niveau
Puisque votre aventure vous mènera au plus profond d’O.L.I., vous allez changer d’univers à chacune de vos entrées. Du réel, un peu bordélique, au monde informatique, froid et carré. Cette plongée dans un jeu vidéo est originale. Nous n’avions pas eu l’occasion de parcourir de nombreux décors similaires. Éventuellement, nous pensons à Alma 3.0. mais qui paraît un peu plus fade que O.L.I. puisque tous les éléments geeks étaient sous vitrine.
Nous avions véritablement sous les mains des consoles d’époque et baignions un peu dans l’antre de Nintendo entre la Nes et la Game Girl** (un peu jaunie par le temps qui passe, c’est donc un véritable Game Girl d’époque et non une « réédition »), ainsi qu’un bon et vieux téléviseur cathodique qui a peut-être vu Antenne 2.
Cette prolifération d’objets, qui rend l’immersion plaisante, a peut-être eu un effet déstabilisant pour notre équipe. S’il y avait des messages pour nous guider vers l’essentiel, il n’en reste pas moins que nous étions entourées de beaucoup d’objets décoratifs, de magazines ainsi que de messages à étudier dans la pénombre, ce qui a rendu notre exploration difficile. Les énigmes ne sont pas compliquées en soi, mais si l’équipe n’est pas parfaitement convaincue des réponses à trouver, elle se risquera à s’attaquer au dur labeur de tout regarder et tout lire. Les équipes devront donc prendre du recul pour traiter ces informations et se concentrer sur l’essentiel, au risque sinon, de perdre réellement beaucoup de temps… (comprendre: ne faites pas la même erreur que nous !)
Une bonne salle niçoise
Cette aventure est totalement 2.0. : vous ne trouverez aucun cadenas à ouvrir. Les joueurs appréciant cet aspect s’amuseront donc avec les appareils retro-geek ainsi que le module finale. Mysteroom a aussi apporté un peu d’action à cette aventure : les joueurs seront aussi testés sur leur vivacité ce qui promet un peu de stress et de rire !
Mysteroom fait donc partie des bonnes enseignes niçoises en proposant cet escape game original de part sa thématique bien exploitée et sa durée de jeu d’1h30.
** J’ai décidé comme d’un accord avec moi-même que je transformerai le nom Game Boy dans cet article en Game Girl parce que non, cette console portative n’était pas destinée qu’aux garcons !