Il parait que le nom que l’on porte a une influence non-négligeable sur nos choix et a donc un impact fort sur notre destin. Vous n’y croyez pas ? Pourtant, c’est ainsi : le Docteur Chaos a choisi médecine pour travailler à l’élaboration d’un virus capable d’exterminer l’humanité. #coincidencejenecroispas
En tant qu’agents hautement qualifiés des services secrets, on nous a mandaté pour nous introduire dans son repère, c’est-à-dire chez lui. Nous trouvions que la mission était simplissime, mais c’est sans compter une nouvelle que nous avons appris en cours de route : tic-tac tic-tac, nous avions finalement qu’une heure pour œuvrer, car le virus était sur le point d’être propagé !
British or not british ?
Aux premiers abords, les appartements du Docteur Chaos ressemblaient à un bureau sobre avec un coin salon fort convenable, l’ensemble étant aménagé pour travailler, mais aussi pour se détendre. Les origines britanniques du médecin se reflétaient dans quelques éléments de sa décoration, comme ce fauteuil vintage si confortable ou une certaine passion non dissimulée pour James Bond.
Mais bien évidemment, ceci n’était qu’une façade. En cherchant bien, en fouillant un peu, en fouinant là où on ne devrait pas, nous avons découvert des passages que le Docteur Chaos aurait préféré garder secret. Ceux-ci nous dévoilaient une toute autre facette du bonhomme. Oui, il n’y a pas de doute, ce monsieur dissimulait bien une double vie et un goût très prononcé pour ce qui cause la mort !
Cette mission nous demanda un bon sens de l’observation et une certaine réflexion qu’il fut plaisant de mener. Nous avons vite mis la main sur son plan, mais nous avons dû franchir plusieurs étapes pour retrouver le virus et sa formule. Il était moins une que la mission capote en cours de route lors d’un moment fort stressant, mais grâce à nos bons réflexes et un self-control hors pair, nous n’avons pas failli.
« Encore un espace game avec un virus ? » Me direz-vous
Oui, je comprends la pointe de lassitude dans la question et j’irai même plus loin : cette salle a été conçue en 2016. Elle a subi des modifications régulières pour être mise aux goûts du jour, mais son thème et sa structure sont donc très classiques. Vous n’y rencontrerez donc pas de scénario poussé avec rebondissements, juste une pointe d’histoire qui n’est somme toute qu’un prétexte pour vous introduire dans le bureau d’un docteur. Soit.
Ceci étant, les salles comptent en sus de quelques cadenas, un nombre assez conséquent de mécanismes plutôt bien dissimulés. Ainsi, vous aurez certainement à effectuer plusieurs tours de fouille pour mettre la main sur les éléments dont vous aurez besoin et débusquer certains mécanismes.
Bien que classiques, les énigmes en elles-mêmes sont malignes et agréables à résoudre. La plupart demande d’utiliser son bon sens, d’autres demanderont de retrancher des éléments de même famille. Il y en a donc pour tous les goûts. Par contre, « Espion » étant une salle de première génération, les énigmes ne sont pas forcément en lien étroit avec la thématique.
Il ne s’agira pas de jouer aux cartes, mais de sauver le monde !
Les énigmes de cette salle sont abordables, mais en nombre. Ainsi, il est préférable de se répartir les tâches dès le début du jeu et d’optimiser sa communication. À ce sujet, vous serez suivis de près par un game master très attentif qui vous aidera via un écran. Sur celui-ci, vous pourrez également suivre votre progression générale, ce qui a un côté rassurant.
« Espion » est donc une salle d’escape game de première génération qui saura plaire aux joueurs débutants qui y rencontreront un certain challenge et aux joueurs expérimentés qui apprécieront certainement autant que nous la qualité d’une grande partie des énigmes.