À mi-chemin entre l’escape game et le jeu vidéo en réalité virtuelle, le premier chapitre de Incarna a été une véritable surprise pour nous. Nous avions déjà porté le fameux casque de VR en plusieurs circonstances (au MK2 VR, dans la salle Libérez Emilie, chez Virtual Adventure ou à Ciné Diversion) pourtant, cette session a été un excellent moment de divertissement !
Avant le pixel…
Cette aventure en réalité virtuelle (VR) commence dans votre réalité réelle. Ne faites pas comme moi en donnant de faux emails lors de la réservation (#boulet), vous risquez de passer à côté de l’avant session qui vous permettra de préparer votre entrée dans cet univers. Parcourez le site pour vous mettre dans l’ambiance, trouver le mot de passe nécessaire pour débuter votre jeu et pour entraîner vos neurones assoiffés d’énigmes.
Le jour J, vous serez prêt. Partez à la rencontre de votre interlocuteur et suivez-le dans cette base secrète où débutera votre test. Vous risquez d’être étonnés par le lieu. Dans notre équipe, nous avons adoré l’emplacement en sous-sol qui contraste totalement avec la puissante technologie que vous allez utiliser. C’est dans le contraste que le « beau » se révèle, non ? D’autres joueurs auraient trouvé cet environnement peu cohérent. À chacun ses attentes !
Un véritable jeu vidéo
À la différence de Virtual Adventure, l’univers et vos avatars ne sont pas ultras réalistes. Vous êtes plongés dans un autre monde, coloré, impressionnant et dynamique. En bref, beaucoup de fun et de surprises. Quand je parle de surprises, je veux dire que vous allez petit à petit entrer dans les rouages de ce monde immersif et que chaque nouveauté vous surprendra.
C’est comme fusionner avec votre Nintendo #fantasme. Il s’agit par ailleurs davantage d’un jeu d’adresse, de manipulation et de coordination que d’un jeu intellectuel. Pour l’instant, les expériences en réalité virtuelle (VR) ne proposent pas la même intensité en énigmes que lors d’escape game dans le vrai monde !
Nos avatars sont canons comme en témoigne la photo de fin. Soit… Il est parfois difficile de reconnaître ses coéquipiers : « Hey Virginie! Heu Lola.. heu c’est qui le Rouge déjà??? » Mais qu’importe, il faudra être un groupe soudé et à l’écoute pour réussir à se synchroniser, sans être dans la même pièce, car chacun se trouve dans son aire de jeu.
Les mille façons de rentrer dans une réalité virtuelle
La réalité virtuelle commence à peine à faire parler d’elle en France et nous voyons déjà différente façon de la vivre : du film de cinéma au jeu ultra immersif. Alors oui, je continue à comparer Virtual Adventure et Incarna. Non pas pour définir qui est la meilleure, car il n’y en a pas. Ce sont deux jeux totalement différents qui nous permettent de vivre des expériences opposées. Si Virtual Adventure est assez réaliste, son espace de jeu est assez réduit pour simuler un véritable déplacement. Ici, Incarna casse les frontières et propose des déplacements « non-naturels ». Les joueurs qui ne sont pas familiers avec la VR les trouveront dingues, néanmoins, on retrouve souvent ces mouvements au sein d’autres expériences en réalité virtuelle. Dans tous les cas, ils sont super agréables à vivre et permettent à l’espace de jeu d’être infini. Mais vraiment.
Du coup, on s’est un peu perdues. Ai-je parlé de mon sens de l’orientation IRL complètement chaotique ? Là, c’était dramatique ! « Rejoins moi ! » « Heu où??? ». Et parfois, on rejoint son copain de manière un peu étrange puisqu’on lui rentre dedans. Mini défaut de programmation, mais ce n’est pas pire que la jambe en l’air de Virtual Adventure.
Dernier petit bémol, vous et votre casque seront reliés à un câble. Pas de techno embarquée par un backpack ici. Parfois, le joueur peut s’emmêler dans son câble ou sentir un peu trop sa présence.
On a pris un plaisir immense à jouer cette partie. C’est simplement beau, vraiment fun, interactif et bourrés de surprises. Je le considère plus comme une expérience accomplie en VR qu’un escape game ou même un simple jeu vidéo en VR.