Dans The Pharaoh’s Burial Chamber, nous nous introduisons dans le bureau d’un archéologue pour récupérer des statuettes volées. Si on ne parvient pas à les rassembler rapidement, la colère des Dieux s’abattra sur l’humanité ! Ce serait dommage…
Un décor d’escape game de première génération
L’image ci-dessus vous montre une grosse partie de la première salle de jeu. Oui, les enseignes de Budapest n’ont aucun souci à « spoiler » une partie de leur décor. Il s’agit donc d’un bureau assez meublé, un peu daté, plutôt crédible. Comme vous pouvez le constater, c’est un espace de jeu des plus classiques. Et joie ! Au fur et à mesure de votre avancée, vous le connaîtrez dans ses moindres détails !
Puis, on fera une découverte assez sympa d’un bel espace dépaysant. Ceci dit, nous regrettons beaucoup le fait que Mystique Room ait choisi de ne pas nous permettre de l’apprécier pleinement. On le parcourt certes, mais on le devine plus qu’on ne le voit. C’est vraiment dommage, car pouvoir l’admirer rendrait cet escape game intéressant sur un point.
Même si cet escape game est vieillot de par ses décors et ses énigmes (nous y viendrons), il est en bon état. Les livres, que la game master nous a dit expressément de ne pas toucher, ont du vécu. Mais ceux-ci mis de côté, pas de casse : les statuettes sont de bonne facture, les quelques objets que nous glanerons n’ont pas d’accros et les cadenas ne sont pas grippés.
De la fouille, encore de la fouille et des cadenas
Il s’agira donc essentiellement de fouiller les salles dans leurs moindres recoins, avec ou sans accessoire. Si vous aimez fouiller, re-fouiller, re-re-fouiller et fouiller encore une nouvelle fois un lieu, cet escape game vous enchantera. Pour nous, ce fut désagréable, mais nous n’étions que deux. Une équipe plus grande aura sans doute moins cette sensation de tourner en rond, car elle pourra se répartir cette fastidieuse fouille.
Car disons-le clairement, certaines cachettes sont improbables. Comme il s’agit d’un escape game de première génération, il est déjà impossible qu’un archéologue dissimule les statuettes volées de cette façon. Mais passons sur ce point, ce n’est pas le plus important. Le souci se situe sur le choix des cachettes. L’une d’elles demande même les indications explicites de la game master, car rien n’indique où elle se trouve. De plus, on doit faire preuve d’un peu de force pour la révéler.
Ainsi certaines statuettes peuvent être trouvées par la fouille, d’autres en ouvrant des cadenas. De ces derniers, The Pharaoh’s Burial Chamber en compte beaucoup ! Et lorsque l’on a trouvé un code, on doit tous les essayer, car aucune info ne nous permet de savoir où le rentrer. Au mieux, pour se faciliter la tâche, on peut mémoriser où se trouvent les cadenas à 4 ou à 3 chiffres. Il est dommage qu’avec le temps, Mystique Room n’est pas fluidifié ce point, car aujourd’hui les escape games ayant pléthore de cadenas guident mieux les joueur-se-s !
Evitez de jouer The Pharaoh’s Burial Chamber
Mystique Room a des très belles salles aux décors sublimes, ainsi si vous souhaitez jouer chez eux, préférez Magic Castle, Pirate Bay ou The Iron Throne. Nous avons improvisé cette salle par gourmandise le matin même de notre départ, car il nous restait un peu de temps avant de prendre notre avion. Et d’une certaine façon nous le regrettons, car l’expérience fut déplaisante.
Il faut dire que nous n’avons pas été aidé par notre game master. Lorsque nous avons joué les autres salles de l’enseigne, nous avons rencontré plusieurs game masters assez impliqués dans leur travail. Quoique soit leur énergie, ils-elles étaient tous pro. Celle-ci se contre-fichait totalement de notre présence. Elle aurait pu nous poser quelques questions et nous diriger vers une meilleure salle, mais elle était lasse et éteinte. Elle s’est réveillée lorsque sa collègue est arrivée. Leur conversation devait être passionnante, car elle ne nous a pas dit « aurevoir » lorsque nous sommes parties.
Si la thématique de cet escape game vous intéresse, vous pouvez aussi le jouer à Paris, chez l’Antichambre.