DESSINS DE ALICE, LAPIN BLANC ET CHAPELIER FOU
  • Un escape game tellement classique qu’on peut y résoudre les énigmes en un temp record sans indice
  • Les décors sont assez cheap

Jouer une salle « Alice aux Pays des Merveilles » à Séville ? Voilà qui était terriblement alléchant pour nous ! Alors nous décidons de nous endormir…

Pour nous réveiller dans un monde de rêves appelé « Le Pays des Merveilles » ou, ici, El pais del la fantasia. Ca sonne bien ! Ce monde va évidemment défier notre logique (oui, bon on est dans un escape game) et comme nous sommes arrivées pile au moment de la Fête du Thé, on va pouvoir en profiter ! « Un joyeux non anniversaire! A qui ? A qui ? « … Ok, je m’égare !

En parlant de ça, on risque d’avoir un problème si on erre trop longtemps ici : nous pourrions être coincés. Et devinez quoi ? Nous avons une heure pour trouver la sortie…

Ndlr : pour illustrer cette dernière phrase je voulais vous mettre le même de Batman, mais il est hasbeen donc je me suis abstenue de mettre cette image

Un parti-pris spécial

Quand j’évoque Alice aux pays des merveilles, vous avez des images féériques qui vous reviennent ? Du dessin animé au film de Tim Burton (et j’assume l’avoir adoré, n’en déplaise à ses détracteurs) en passant par le jeu en VR « Down the Rabbit Hole », on voit des décors WTF : grandioses, colorés, loin de tout ce que nous imaginons.

Grande fut donc notre surprise de découvrir lorsque nous sommes entrées dans la première pièce de l’escape game qui est une … chambre d’enfant ! Il y a quelques jouets posés ici et là, et parfois même des objets en vitrine !

Alors oui, nous avons rencontré le Lapin Blanc, mais c’était une peluche. Dois-je vraiment fêter mon non-anniversaire avec ce jouet en poils artificiels aussi bavard que mes lapines ?

La salle suivante est un peu plus délirante, mais rien d’extraordinaire. L’enseigne n’a clairement pas beaucoup de moyens, et les décors des pièces sont homemade. ce n’est pas un problème en soi, je connais de nombreuses enseignes sans gros budgets qui ont fait des salles incroyables en s’adaptant à leurs contraintes (comme L’escapatoire à Paris, un véritable coup de cœur) mais ici, les choix d’adaptation du roman sont terriblement décevants.

Un escape game première génération

Sans plus attendre, le grand classique des escape games première génération, je nomme : le Cadenas !

Les codes pour les ouvrir sont de grands classiques aussi, ce qui rend cette salle assez ludique pour une équipe débutante, mais présente moins d’intérêt pour des joueurs bien plus rodés. Mais n’hésitez pas à y aller pour vous flatter, on a apprécié sortir à deux en un temps record sans indice dans une salle non-francophone… autant vous dire qu’on est sorties de là avec des chevilles bien épaisses et l’arrogance de Sherlock Holmes.

Do you speak engish ?

Notre séjour en Andalousie nous a rapidement fait comprendre que l’anglais n’est pas le fort des Espagnols et que notre maîtrise de la langue hispanique est assez faible. Quelques jours avant, nous avions plus de mal à comprendre les indices de notre Game Master que l’énigme… alors oui… oui on était fébrile en entrant chez El reto… Mais ô surprise notre Game Master du jour avait un anglais parfait et s’exprimait lentement. Nous, les poussins en voyage, étions largement rassurés.

Notre Game Master s’est aussi montrée drôle, dynamique et franchement sympathique durant le brief.

Quant au Game Mastering même, les indices se partagent à l’aide d’un talkie-walkie, ce qui à mon sens gâche toujours un peu l’immersion.

El Reto une enseigne sympathique

Cette enseigne est très accueillante et professionnelle, mais le choix du thème n’est là que pour attirer une clientèle amatrice de cet univers. La salle n’est pas à la hauteur de l’histoire et du roman de Lewis Caroll.