Le Palais de Tokyo est en soi un mystère pour beaucoup. Certains se demandent si on y expose vraiment de l’Art. D’autres s’y perdent et cherchent leur chemin tout en se demandant pourquoi le lieu est si labyrinthique et confondant. Et jusqu’à fin septembre, d’autres viendront comme nous, pour une toute autre aventure.
Il paraîtrait qu’un coffre de 1919 ait été découvert lors de travaux menés dans les sous-sols du Palais. Il appartiendrait à Georges Delcroix, le premier importateur de Coca-Cola en France, mais il est impossible à ouvrir. Comme nous sommes une équipe expérimentée autant dans les voyages temporels que dans le déverrouillage de tout type, on nous a confié la mission de parcourir plusieurs époques phares de l’histoire de Coca-Cola pour récupérer des éléments indispensables à l’ouverture du coffre. Le lien est un peu bizarre, mais pas plus que les voyages temporels, alors on n’a pas trop posé de questions et on a répondu : « Savourons l’instant ».
« Savez-vous quelle est la boisson la plus demandée dans les boîtes à la mode ? Coca cola, bien sûr ! »
Le sous-sol du Palais de Tokyo où se trouve le coffre est effectivement un vrai chantier ! Pour accéder à notre machine à remonter les années, nous avons emprunté un élévateur oldshool qui mériterait bien le port du casque. Nous avons ensuite été équipés de nombreux accessoires indispensables à notre mission, et les mains pleines, nous étions enfin prêts. « Coca-Cola, c’est ça »
Nous avons débuté notre mission dans un très bel espace aux meubles massifs et étonnamment très fourni en objets fragiles. D’ailleurs, à toutes les époques, nous avons rencontré des éléments altérables et cassants qui risquent fort de mal supporter les brusqueries de certains voyageurs temporels. Mais, nous étions la 8ème équipe à l’œuvre, donc les espaces étaient en très bon état.
« Pour danser le jerk ou le monkiss, écouter le dernier Bob Dylan, rien de tel qu’un bon Coca-Cola bien frais. »
Nous pourrions dire que nous avons intuitivement compris comment procéder pour récupérer les éléments que nous étions venus chercher et avancer dans les époques, mais il faut reconnaître que nous n’avons guère eu besoin de notre flair légendaire. La marche à suivre était souvent indiquée sur des lettres que nous trouvions au gré de nos fouilles, si bien qu’avec un peu d’observation et des recherches éclairées, le tour était joué.
Et chaque époque contenait un petit nombre d’actions à mener. Il était question d’utiliser une technologie présente afin de débloquer des caches secrètes. Le principe est astucieux. D’ailleurs, tandis que nous étions en pleine action, nous avons vécu une expérience qui nous a rappelé une aventure passée à la Lock Academy. C’était assez troublant. « Cette sensation s’appelle Coca-Cola ».
Nous avançâmes ainsi avec entrain, lorsqu’en plein cœur de notre voyage, élancés dans les couloirs du temps, nous vécûmes un brusque revirement de situation catastrophique qui aurait pu nous perdre à jamais. Mais grâce à la technologie super hightech dont nous étions équipés, nous avons pu nous en sortir et continuer notre mission.
Nous avons été guidés tout du long de notre parcours temporel par une sorte de manette portative à voyager qui nous amenâmes ensuite dans les coulisses d’un dernier moment fort de l’histoire contemporaine de la France, puis nous rentrâmes à notre époque, dans le chantier du Palais de Tokyo, face au coffre.
Les artefacts étaient plus durs à trouver que le code final du coffre car son ouverture finale fut un jeu d’enfant.
« La soif ne connaît pas de saison, Always Coca Cola ! »
Cola Cola et HintHunt à qui la firme fit appel pour mettre en place cet escape game éphémère, nous ont mené dans un grand nombre d’époques en peu de temps. Mais pour être jouable en une heure par un public large, chaque salle compte un nombre assez réduit d’énigmes. Et le but avoué de cet escape game est l’accessibilité. Notre charmant game master nous a précisé que la salle est encore en cours d’ajustement, et ce, durant les 15 prochains jours. Ainsi, le niveau des énigmes évoluera au fils des retours de joueurs.
Nous avons quitté le Palais de Tokyo en nous disant que nous avions passé un très bon moment dans une salle idéale pour découvrir les escape games. Les énigmes sont assez faciles à résoudre, le voyage temporel est immersif et riche en rebondissements.
Nous avons juste un petit bémol sur le côté chantier de l’accueil. Il est tout à fait justifié par l’histoire et le brief de départ, mais nous nous attendions à une entrée un peu plus conviviale de la part de Coca Cola et HintHunt, d’autant que l’escape game est payant. Nous nous rappelions de l’escape game éphémère de Loto qui nous avait fait une très belle impression et nous nous attendions au même niveau d’accueil et de jeu. Nous sommes un cran en dessous, mais nous vous la conseillons tout de même, cette salle vous entraînera dans un voyage sympathique et dynamique.
Vous pourrez jouer cet escape game éphémère pour fêter les 100 ans de Coca Cola en France, du 8 juin au 30 septembre 2019. Pour réserver, direction le site Internet d’HintHunt.
Lorsque vous irez jouer, vous remarquerez une affiche citant deux structures Les Coqs en pâte et Eludice. En effet, chacune a participé à l’élaboration du jeu. Les Coqs en pâte ont fait la conception du jeu dans son ensemble (histoire, ambiance, scénographie, énigmes) ainsi qu’une partie du développement de la tablette. De son côté, Eludice a conçu décors et mécanismes.
Cet escape game éphémère a eu lieu 4 Rue de la manutention à Paris au Palais de Tokyo.