Alex [ OWAG ]Je me rends à l’évidence : je préfère voler des tableaux et les Joyaux de la Couronne que de sauver le monde. Je crois que ma carrière chez les Avengers est ratée.
L’histoire des voleurs des Joyaux de la couronne
Cette fois-ci, on met le grappin sur un très très gros diamant rose au doux nom de Panthère Rose. Si à présent vous avez le générique du dessin animé en tête, ne me remerciez pas. Et si vous ne l’avez pas encore, je vous invite à l’écouter ici.
Nous filons en toute discrétion vers la banque Melfoy, réputée inviolable. En effet, le parcours est semé d’embûches, et nos premières difficultés se rencontrent dès l’extérieur du bâtiment. Oui, j’ai bien dit l’extérieur. Je trouve que commencer un jeu depuis l’extérieur apporte un peu plus de réalisme à un escape game. Celui de Les Joyaux de la Couronne est assez bien réalisé, même si la transition de l’extérieur à l’intérieur est moins cohérente.
Arrive ensuite le reste du jeu. Les pièces de cet escape game sont assez réalistes, mais peuvent parfois surprendre par leur agencement. Détail que nous oublions rapidement grâce à la touche d’originalité qui concerne l’évolution des joueurs à l’intérieur de l’espace de jeu. En effet, Locked Up demande à ses voleurs d’être réellement impliqués du début jusqu’à la fin. Ces éléments ludiques sont des points forts au sein d’un escape game car vous n’aurez pas uniquement besoin d’un cerveau, mais aussi d’un corps agile (genre comme le mien #jefrimecarArnaudmesurnommeCatherineZetaJones ).
Si j’aime bien me creuser le cerveau, je préfère encore plus me mouvoir dans des espaces particuliers. Réfléchir avec le corps est un concept que beaucoup de sportifs connaissent et qui est tout aussi plaisant et difficile que penser devant une énigme. Cette salle pourra peut-être vous permettre de relever un de ces défis « corporels » et de vivre la vraie vie d’un voleur de haut vol. Mais attention il n’y en aura pas pour tout le monde.
Un escape game aux énigmes corsées
Les Joyaux de la Couronne a été un véritable challenge pour notre équipe. Comme l’a si bien dit Arnaud des Potes d’échappement (oui à mon tour de le citer): « Cette salle a violé notre cerveau. » OUI. On a terminé l’escape game recroquevillé au sol, les yeux apeurés en criant : « J’ai peur du code maman… j’ai peur, je n’y arrive pas… ».
Personnellement, je m’offre une excuse en or, la pression que j’avais subie à Goétia quelques minutes avant n’était pas redescendue. Néanmoins je confirme que le niveau est difficile, peut-être est-ce la salle la plus complexe que j’ai abordée, plus difficile que la White Room par exemple. Certaines énigmes requièrent une bonne intuition et un grand sens de l’observation pour associer les éléments adéquats entre eux. Rassurez-vous cet escape game n’est pas pour autant impossible, loin de là : une fois les solutions en main, l’énigme semblait cohérente et assez bien réalisée. Mais il nous fallait nous mettre sur le bon mode de penser pour comprendre toute la logique du puzzle. Dans tous les cas, on adore les défis !
